Medialab Factory.

Vous avez sûrement déjà vu passer des posts sur le sujet. Peut-être même que vous avez commencé à entendre parler du GEO dans vos veilles. C’est encore flou pour beaucoup, mais on sent que le thème commence à être pris au sérieux.

Alors nous aussi, nous nous sommes posés plusieurs questions :

Le GEO c’est quoi ? Comment ça fonctionne ? Est-ce que ça va remplacer le SEO, le compléter ? Est-ce déjà en place ? Et surtout, pour quoi on va pouvoir l’utiliser exactement ?

Le GEO, c’est quoi exactement ?

GEO, c’est l’abréviation de Generative Engine Optimization. C’est une optimisation de contenu pour les moteurs de recherche alimentés par l’intelligence artificielle.

L’idée, c’est de ne plus uniquement penser “Google”, mais aussi ChatGPT, Perplexity, Bing IA et tous les outils qui génèrent des réponses à partir du contenu web.

On parle parfois de “SEO conversationnel”, comment faire en sorte que ton contenu soit repris, cité ou intégré dans les réponses de ces IA génératives.

Comment ça fonctionne ?

Pour l’instant, le GEO n’a pas de fonctionnement véritablement encadré. Mais ce qui ressort, c’est que les IA s’appuient sur du contenu qu’elles estiment fiables, bien structurés et largement partagé.

Autrement dit, plus tu produis du contenu de qualité, plus tu es présent sur différentes plateformes et plus tu es mentionné ou lié à une expertise claire, plus tu as de chances que ton nom ou tes contenus soient utilisés par ces IA.

C’est un peu comme construire ta réputation en ligne, ce ne sont pas des liens “entrants” comme en SEO classique, mais des signaux de crédibilité que l’IA capte à travers le web.

Réponse générée par ChatGPT recommandant Medialab Factory comme meilleure agence pour créer un podcast avec intelligence artificielle.

Est-ce que ça change quelque chose ?

Oui. On commence à voir un vrai changement dans la manière dont les gens cherchent des informations.

De plus en plus passent directement par les IA conversationnelles pour poser leurs questions, sans forcément aller cliquer sur un lien Google.

Récemment un client nous a trouvés en ayant effectué une recherche via une IA, il cherchait un spécialiste du digital learning, de la vidéo et un formateur en IA à Lyon. La réponse lui a suggéré notre nom, accompagné d’un lien vers nos contenus. Ce n’est pas un cas isolé, cela illustre comment, sans forcément le demander, nous pouvons émerger dans les réponses générées par les IA…A condition d’avoir posé les bons jalons en amont (contenus clairs, bien référencés et publiés au bons endroits).

Qu’est-ce que ça veut dire pour nous ? Que nous voulions apparaître sur la première page Google mais que désormais il faudra également apparaître dans la réponse générée d’une IA. Et ça, c’est un tout autre jeu.

Est-ce que le GEO remplace le SEO ?

Non, n’oublions pas le SEO, il reste indispensable.

Google est encore le premier réflexe pour la majorité des recherches et des règles de bases (structures, mots-clés, temps de chargement…) restent valables.

Mais le GEO s’ajoute. C’est une évolution logique. On passe d’un web des liens à un web des réponses. Et si nous voulons exister dans ces réponses, il va falloir penser contenu autrement.

Réponse de ChatGPT qui répond à la question "est-ce que le GEO va remplacer le SEO ?"

Alors, est-ce que ça le complète ?

Oui, tout à fait. Le GEO s’inscrit comme une stratégie complémentaire au SEO, sans le remplacer. L’idée est de conserver les fondamentaux du référencement classique tout en adaptant certains contenus pour qu’ils soient plus pédagogiques, plus clairs et synthétiques, plus accessibles et pertinents, y compris pour une intelligence artificielle.

Cela se traduit aussi par une présence élargie, site web, plateformes tierces, forums…L’enjeu est de multiplier les points de contacts pour renforcer la crédibilité et faire circuler l’expertise à travers différents canaux.

Est-ce que le GEO est déjà actif ?

Oui, mais ce n’est pas encore évident pour tout le monde.

Les intelligences artificielles comme ChatGPT, Perplexity ou Bing intègrent déjà du contenu trouvé en ligne pour formuler leur réponse. Donc si un contenu est bien construit, reconnu comme fiable, et présent sur des sources qu’elles analysent, il peut déjà être cité ou utilisé.

Cela dit, les résultats ne sont ni mesurables, ni vraiment maîtrisables. C’est une mécanique encore jeune, dont les critères sont flous et qui demande du temps sans garantie de visibilité immédiate.

Concrètement, comment être visible dans les réponses IA ?

Il n’existe pas de formulaire pour être référencer par ChatGPT, Perplexity ou Gemini, car ces IA ne fonctionnent pas totalement comme des moteurs de recherche classiques.

Mais certaines actions concrètes permettent d’augmenter ses chances d’être cité ou repris dans leurs réponses générées : publier sur le web public avec un bon SEO, soigner la structure du contenu, et être indexé par Google ou Bing, car les IA comme ChatGPT, Perplexity ou Bing Chat s’appuient sur leurs résultats.

A noter que certains outils IA proposent des partenariats, mais ils sont limités à des cas spécifiques (éditeurs médias, Google Publisher Center…), vous pouvez les contacter à l’adresse mail suivante : partnercomms@openai.com⁠⁠.

Est-ce que le GEO vaut le coup ?

Pour un site déjà bien positionné en SEO, avec des contenus solides et de l’autorité sur son domaine, intégrer une réflexion GEO peut permettre de gagner en visibilité sur les outils d’IA.

En revanche, pour une stratégie qui débute à peine ou qui manque encore de stabilité en référencement naturel, cela peut présenter une dispersion d’efforts prématurée.

Le GEO est un complément, pas une fondation. Il nécessite de la régularité, une certaine maturité éditoriale et une vision à long terme.

Quoi qu’il en soit, il est pertinent de rester en veille. Car l’intelligence artificielle occupe une place de plus en plus centrale dans les usages de recherche. Y compris au sein même de Google.

En résumé.

Le GEO peut être vu comme une évolution logique du SEO, dans un paysage numérique où les réponses ne sont plus seulement liées aux moteurs traditionnels mais aussi aux intelligences artificielles.

C’est encore un terrain flou, sans recette magique ni garantie. Mais c’est aussi une dynamique à surveiller de près. Surtout pour celles et ceux qui veulent anticiper les usages de demain.

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Thaïs Masson

Animée par une passion pour la création visuelle et l'expression d'idées, j’explore les nouveaux médias et l’innovation pour donner vie aux histoires qui nous inspirent et que nous souhaitons partager.